Publié dans Société

Montée des eaux de pluie à Tanà - De mauvaises habitudes toxiques !

Publié le lundi, 04 décembre 2023

La saison des pluies ne prendra fin qu’au mois d’avril prochain, mais celle-ci pourrait encore se prolonger, selon les techniciens au sein de Météo Malagasy. Cependant, plusieurs quartiers d’Antananarivo se trouvent déjà sous les eaux. A chaque averse orageuse, la situation dans la Capitale est incontrôlable. Les habitants vivent avec les eaux boueuses et nauséabondes et les usagers de la route devront remonter leur pantalon pour y traverser. L’inondation est devenue une chose banale pour la population, notamment dans les bas-quartiers, à chaque saison d’été. 

Et ce sont toujours les responsables locaux qui subissent la colère des riverains. Or, la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que les techniciens au niveau des différents Arrondissements accomplissent régulièrement des opérations de curage des canaux d’évacuation d’eau longeant les quartiers, mais tout cela n’est qu’une solution temporaire. 

Ainsi, certains profitent de cette situation pour faire un business, comme le transport des personnes et marchandises pour traverser l’eau stagnante. Du côté d’Andravoahangy et Behoririka, le tarif est de 500 ariary par passager. 

Cette montée des eaux est en partie le résultat de l’incivisme des citoyens. La propreté ne dure que quelques semaines. « Ce sont les riverains eux-mêmes qui détruisent leur environnement. Dans la matinée, les agents communaux nettoient les canaux et les égouts. Puis, en fin de soirée, les riverains jettent leurs ordures dans ces canaux. Et la situation revient à la même », soutient Nary,  un agent de nettoyage à Antohomadinika. De son côté, le Service municipal d’assainissement a multiplié le nombre de bacs à ordures dans la Capitale afin que la population puisse être plus responsable. Mais la situation est toute autre car ces infrastructures sont devenues des refuges pour les sans-abri, tandis que les canaux d’évacuation servent comme des bacs à ordures. 

Par ailleurs, la construction illicite et le remblayage sont aussi les principales causes de l’inondation. Par ignorance ou négligence, beaucoup des citoyens ne se soucient pas de l’importance des dalles et égouts qui protègent la Capitale de l’inondation. Ainsi, ils bâtissent des maisons au-dessus de ces infrastructures. Effectivement, le plan directeur d’assainissement nécessite également une réactualisation afin d’améliorer la gestion de l’eau à Antananarivo. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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